Minute de silence

Une minute de silence

Je m’inspire de Wikipédia qui mentionne que le « silence » dont il est question se comprend dans le sens premier, l’état d’une personne qui s’abstient de parler. La minute de silence montre l’unanimité d’un sentiment, puisqu’elle offre l’occasion d’une manifestation d’opposition. Le silence des voix est le plus souvent complété par une suspension de l’activité : on s’immobilise debout. Le silence et l’immobilité symbolisent la solidarité avec les morts, qui ne peuvent ni bouger, ni parler…

C’est pas mal ! Il me semble néanmoins qu’une minute de recueillement serait plus appropriée.
Quelle est la nuance ? Chacun sait qu’un recueil rassemble des documents de même nature. D’où le sens et l’utilité d’un tel recueil.

Se recueillir c’est là aussi rassembler en son esprit les faits dispersés, c’est retrouver une cohérence. C’est vouloir parcourir le chemin, une histoire souvent commune. C’est laisser le brouhaha du monde pour retrouver la vie intérieure.
Se recueillir c’est se concentrer, à l’opposé de la dispersion. C’est peut-être fermer les yeux, c’est un temps qui peut effectivement mener à la prière. En tout cas c’est la minute lors de laquelle nous sommes censés accéder à notre vie intérieure.

Vous me direz peut-être que cette démarche est réservée à la spiritualité, et par là sans doute aux croyants, aux chrétiens.
Une spiritualité n’est pas forcément chrétienne et la vie intérieure est un domaine précieux, elle est autant une nécessité qu’une chance.

La République n’a pas à avoir peur ni du recueillement ni de la spiritualité. Bien au contraire.

[bdp_masonry grid= »3″ effect= »effect-2″ show_date= »false » show_author= »false » show_tags= »false » show_comments= »false » category= »Facebook 2020″]

Tags: No tags

Comments are closed.